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14e législature : La profession de foi de la coalition « Les Serviteurs/MPR »

Certaines coalitions ont déjà décliné leur programme pour l’Assemblée nationale. Les Serviteurs/MPR entrent en jeu avec la déclinaison des grands axes qui composent leur contrat de législature pour le mandat 2022-2027.

Mesdames, Messieurs ! Le 31 juillet 2022, vous aurez l’occasion de renouveler pour cinq ans les 165 membres de l’assemblée nationale du Sénégal. La coalition « les Serviteurs/MPR » sollicite ainsi vos voix pour avoir un groupe représentatif au sein de l’hémicycle et participer qualitativement à l’écriture d’un nouveau chapitre de l’histoire de notre législature.

Devenir « représentants du peuple » est plus qu’un honneur pour nous. C’est aussi une responsabilité que nous entendons pleinement assumer avec volonté, détermination et surtout avec beaucoup d’humilité. La fonction de député consistant à contrôler l’action de l’exécutif, évaluer les politiques publiques et proposer des lois, est sacerdotale et c’est ainsi que nous la concevons. 

La coalition « les Serviteurs/MPR » vient à votre rencontre pour recueillir vos attentes, échanger sur vos préoccupations, écouter vos témoignages et intégrer vos réflexions et propositions. Nous espérons partager le même constat : 

– La montée en puissance de la demande sociale exacerbée par l’insuffisance, la précarité et l’obsolescence de nos systèmes éducatif et sanitaire ; 

– L’écart qui existe entre les jeunes qui arrivent sur le marché du travail et les capacités d’absorption des secteurs publics et privés ainsi que les freins liés à l’auto-emploi et à l’entreprenariat ;

 – Les vulnérabilités de notre pays aux multiples chocs naturels comme anthropiques qui impactent la disponibilité et l’accessibilité de l’eau et de l’électricité ; 

– Le retard accusé dans la politique d’accès à une autosuffisance alimentaire qui par ailleurs met notre consommation totalement dépendante des fluctuations du marché international ; 

– La publication de données macroéconomiques appréciées par les institutions financières internationales mais non ressenties dans le panier de la ménagère ;

Considérant les diverses ressources, potentialités et atouts de notre pays, il nous incombe de nous tourner résolument et regarder notre avenir avec intransigeance et transparence et nous poser la question de savoir : Quel Sénégal allons-nous bâtir pour les générations actuelles et transmettre aux générations futures ? Notre présence à l’Assemblée nationale s’inscrira dans une dynamique de co[1]construction et non dans une logique de condescendance. Nous nous engageons, une fois à l’Assemblée nationale, à jouir pleinement du statut et des attributions d’un représentant du peuple, libre et indépendant pour permettre au Parlement d’être un véritable contre-pouvoir. Nous-nous évertuerons à participer aux débats, à proposer des amendements à des lois préexistantes ou soumises à notre appréciation, à présenter des réflexions inclusives sous forme de projets de lois tout en mettant l’intérêt général au cœur de nos positions et préoccupations.

Chers compatriotes, nous-nous engageons à mettre tout en œuvre pour susciter des discussions et propositions constructives lors de la prochaine législature. Il nous reviendra de mettre le focus sur les grands enjeux et défis du développement durable dans notre pays. Il s’agira de se pencher en priorité sur certaines problématiques qui retiennent l’attention des sénégalais : 
– La mise en œuvre de politiques soutenues de limitation des impacts sociaux de la flambée généralisée des prix de denrées de première nécessité ; 
– La proposition d’une loi sur le renforcement de la cohésion sociale et du vivre ensemble ; 

– La réflexion sur le contenu des programmes au niveau de l’enseignement primaire, moyen, secondaire et universitaire qui allie un enracinement dans nos valeurs ethnico-religieuses et une ouverture sans complexe au monde des sciences et de la technologie du 21ème siècle ;

 – La redéfinition de la politique de « l’habitat social » au Sénégal ; 

– Le renforcement de la protection de l’environnement avec en ligne de mire la proposition d’un amendement qui fera du couvert végétal et des espaces verts : une infrastructure verte au lieu d’un ornement ;

– L’intégration de l’urgence climatique comme déterminant des politiques d’aménagement du territoire et d’urbanisme ; 

– La participation à la restructuration du transport urbain et interurbain afin de promouvoir un système d’intégration tarifaire ;

 – La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les taux usuriers appliqués par les banques commerciales sur les petits revenus ; 

– La redéfinition de la politique de promotion d’une autosuffisance alimentaire au Sénégal ;

 – La réflexion sur une loi spéciale de protection et de redynamisation de la pêche artisanale ; 

– Le relèvement au rang de priorité nationale : l’accès à l’eau et à l’assainissement ; 

– L’ouverture du secteur de la santé à la privée non médicale pour le renforcement des investissements. 

– La soumission d’un projet de loi portant réorganisation de la Commission de contrôle des opérations domaniales pour la rendre plus transparente ;

 – La proposition d’une enquête parlementaire sur l’octroi des permis d’exploitation des ressources naturelles ; 

– La proposition d’une enquête parlementaire sur la répartition des ressources tirées de l’exploitation des ressources minières ; – La soumission d’un projet de loi portant la révision des traités d’investissements et de la renégociation des contrats de concession. 

Partant de toutes ces considérations, la coalition « les Serviteurs/MPR » portera une attention particulière à la gestion axée sur les résultats par rapport à l’action gouvernementale. Chaque recommandation issue des différentes lettres de politique sectorielle, sera suivie et évaluée afin de promouvoir la mise en application effective de nos documents de planification. 

Vive le Sénégal ! Ensemble pour un parlement au service du peuple

 

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