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Menaces, injures : Gabrielle Kane fait condamner le neveu de Abdoulaye Daouda Diallo

Kalidou Diallo, neveu du ministre Abdoulaye D. Diallo a été condamné ce lundi, devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, d’une peine assortie du sursis d’un mois pour le délit de violence et voie de fait sur Gabrielle Kane et injures non publiques.

 

 

Qu’est ce qui s’est passé?

Tout a commencé quand le neveu de Abdoulaye Daouda Diallo menaçait d’exercer des violences sur Gabrielle Kane tout en l’injuriant. Il la menaçait aussi de diffuser ses vidéos malsaines. Mais, Kalidou Diallo a tenu une autre posture lors de son jugement au tribunal d’instance de Dakar. « Je ne détiens aucune vidéo compromettante de madame Gabrielle Kane. Je voulais juste lui faire peur« , a déclaré Kalidou Diallo.

Les causes…

A l’origine de cette affaire qui a bouleversé Gabrielle Kane, Kalidou Diallo renseigne qu’il était irrité par les sorties de Gabrielle qui accuse sa sœur Alima Diallo d’être la cause de son licenciement. Pour en découdre avec elle, le jeune se procure son numéro par le biais d’une tierce personne et commence à intimider la jeune dame. «Je lui ai d’abord envoyé un message lui demandant de laisser ma sœur tranquille. Mais elle n’a pas répondu. C’est par la suite qu’elle a contacté une de mes sœurs pour lui dire qu’elle m’a donné 1.000.000 de francs CFA. Ce qui est faux. Son allégation a provoqué ma colère c’est ainsi que j’ai commencé à l’injurier. Je l’ai fait pour défendre ma sœur», a-t-il poursuivi.

« Être le neveu d’une autorité ne va pas vous tirer d’affaire »

La déléguée du procureur de la République, outrée par l’attitude du prévenu, a rappelé à celui-ci que ce n’est pas à lui de faire justice pour sa sœur. D’autant plus que, selon l’avocate du parquet, nous sommes dans une République. «Être le fils ou le neveu d’une autorité ne t’exempte pas de poursuites judiciaires», lui a rappelé la déléguée du procureur. Étant du même avis que la représentante du ministère public, le juge de marteler : «ce pays n’appartient au père de quiconque. Si c’était entre deux femmes je ne serais pas gêné.»

La résistance…

Pour sa part, suite au mea-culpa du prévenu, Gabrielle Kane s’est désistée de son action. Néanmoins, elle a précisé que Kalidou a réussi à lui faire peur. «Je vis seule avec ma fille. Il a menacé de transmettre mon numéro à des étudiants de l’Ucad. Ce, après m’avoir traitée de pute de la République et une anthropophage», a narré la plaignante. À l’en croire, elle n’est pas épargnée par les sœurs du prévenu qui ont même tenu une réunion à son lieu de travail, avec son employeur, pour trouver des moyens de lui nuire.

«Lors de leur rencontre, il a été même question de me verser de l’acide», a-t-elle dit. Par ailleurs, la féministe dit compter sur la justice pour sa sécurité et celle de sa famille. Malgré son désistement, la déléguée du procureur de la République qui est convaincue de la culpabilité du prévenu, a requis 1 mois d’emprisonnement dont 15 jours ferme.

La risposte

Réquisitoire sévère selon les avocats de la défense qui sollicitent une peine assortie du sursis. «On comprend la dame Gabrielle, elle a souffert. Ce n’est pas normal pour une femme de supporter ce genre d’agissements. Mais mon client aussi a souffert en prison. Il est jeune. Il n’a que 24 ans. C’est une erreur de jeunesse. Son arrestation a été pédagogique», a plaidé Me Aboubacry Barro.

Semblant répondre à la représentante du ministère public Me Mouhamadou Moustapha Dieng tonne : «Il n’a pas agi de la sorte parce qu’il est fils de (…). C’est juste une erreur. Ce qui s’est passé avec Gabrielle c’est un mal venu. Depuis son arrestation, il ne fait que regretter son acte. Il est victime de son élan filial. Il voulait protéger sa sœur. Il ne faut pas suivre le parquet dans ses réquisitions. Le condamné à 15 jours ferme c’est plomber son avenir».

La sentence tombe…

Suivant les parties dans leur désir d’apaisement, le juge qui voulait mettre l’affaire en délibéré, a finalement prononcé la sentence après les plaidoiries. Après avoir reconnu le prévenu coupable des chefs qui lui sont reprochés, il lui a infligé une peine de 1 mois assortie du sursis. Mais il ne s’est pas abstenu de lui asséner : «Mieux vaut être poli que d’être fougueux».

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